

Vous
êtes-vous déjà rencontré
dans votre
propre miroir ?
Qu’avez-vous
vu, votre double ?
L’aimez-vous ce double à
l’envers ?
Si
non, par mon « Miroir »
apprenez à vous aimer.
Je
vous dirai aussi, mais le ne prenez pas mal, « allez
vous faire
voir ».
Mon
beau miroir,
Pourquoi
me renvoies-tu toujours,
Ma
propre image ?
Et
pourquoi me la renvoies-tu à l’envers ?
Ne
vois-tu pas que je souffre d’elle ?
Miroir,
Mon
beau miroir,
Serais-tu
plus beau que l’image que tu me renvoies ?
Serais-tu
plus intelligent que l’image qui s’y
reflète ?
Dis-moi,
pourquoi donc ne me réponds-tu jamais ?
Aurais-tu
peur du double que je suis ?
Et
toi, mon double
à l’envers,
Mon
jumeau à double face,
Que
fais-tu dans cette glace ?
Mais
au fait, qui es-tu ?
Et
pourquoi ne me souris-tu jamais ?
Mais
pourquoi me fais-tu d’horribles grimaces,
Moi
qui ai du mal à me voir dans ma propre glace,
Aurais-tu
donc pris ma place,
Moi
qui suis l’original de toi, à
l’endroit ?
Horrible
face à face !
Hôte-toi
de cette glace,
Afin
que j’y instaure un immense sourire,
Et un
pied de
nez !

Quand je vois le mal
encore dominer sur
cette Terre et crédibiliser
par des personnes hautement placées,
Mon âme
souffre.
Quand
je vois un
regard terrifiant et rempli de haine,
Mon âme
souffre.
Quand
je vois mes
semblables massacrer des gentils et doux animaux
sans défense,
Mon âme
souffre.
Quand
la dictature
dans certains pays prive la liberté et la
démocratie,
Mon âme
souffre.
Quand le sang coule
sur les pavés, les trottoirs de personnes innocentes,
Mon
âme
souffre.
Quand
je vois, une belle magnifique rose mais que l’on
piétine
parce
qu’on ne sait pas l’aimer,
Mon
âme souffre.
Quand
je sais des enfants torturés, violés et
assassinés,
Mon
âme souffre.
Quand
des yeux pleurent, quand des millions de mains se tendent
et
qu’on ne donne rien ou si peu,
Mon
âme souffre.
Quand
des crimes abominables sont commis au nom du terrorisme
et
au nom du Divin,
Mon
âme pleure en silence.
Quand
l’homme arrache l’arbre de la terre qui le porte et
tue la forêt,
Mon
âme s’indigne.
Quand
l’homme peu scrupuleux abandonne frères et
sœurs dans des hospices,
Mon
âme douloureuse, souffre.
Quand
la violence, la vengeance et la haine l’emportent
à l’amour,
Mon
âme, prie pour tous ces êtres qui souffrent.
Quand
une poésie offre des mots de tendresse, de douceur,
de
paix et d’harmonie,
Mon
âme est heureuse.
Quand
le doux chant des petits oiseaux me
berce tendrement,
Mon
âme est heureuse.
Quand
des enfants jouent avec moi, sans que je sois leur père,
Mon
âme est heureuse.
Quand
un champ rempli de fleurs m’offre leur magnificence,
Mon
âme s’éclose.
Quand
leur parfum fin, délicat et subtil enivre tout mon
être,
Mon
âme parfumée, heureuse, plane.
Quand
des millions d’oiseaux s’envolent dans
l’immuable,
Mon
âme, folle de joie, s’envole pour les rejoindre.
Quand
les étoiles lointaines m’offrent leur belle
luminosité,
Mon
âme, se caresse de leur douce chaleur.
Quand
un ami s’abreuve de ma tendre et douce amitié,
Mon
âme confiante, heureuse plonge et se pâme dans la
sienne.
Liberté d'une âme vagabonde,
Qui déchire les nuages de ce monde,
Et qui vole plus haut que le ciel du monde,
Par des ailes légères et par des amours fécondes.


Sa gueule immense
aux lèvres escarpées,
Au
haut cône géant, il surplombe la
vallée.
Tout
près des nuages, il aime bavarder,
Par
des fumerolles blanchâtres et innocentes.
Il
se repose de ses grandes colères troublantes,
Le
volcan fume, une liberté apaisante.
Mais
des nuages
sombres couvrent la vallée,
Sortant de sa gueule
de diable pour vomir tous ses gaz,
Et des roches
incandescentes qui laissent des traces.
Des
coulées de lave sortent de ses grosses lèvres,
Et
dévalent la pente de son cône à un
coup d’éclair,
Ensevelissant
tout sur son passage,
Et
par des secousses qui font rages.
Sa
colère est grande et terrible,
Par
ses explosions de roches et de cendres, il cible,
Le
grand ciel immense et l’illumine de par son feu,
Son
sang phosphorescent, son sang fluidique et visqueux.
Des
jours et des nuits passent où le volcan crache son feu,
Comme
un feu d’artifice, il embrase le ciel
étoilé,
Et
c’est la grande fête, comme un quatorze juillet.
Puis
cesse enfin la soirée où le volcan se calme
un peu,
Il
se reposera pendant une année, un siècle ou un
millénaire,
Puis
rejaillira à nouveau, « le
feu brûlant de la Terre ».

La confiance que
j’ai de
toi,
M’enveloppe
dans une liberté indéfinie.
L’attitude
que tu as à mon égard,
Est
si bienveillante pour mon cœur,
Qu’elle
enrichie mon âme.
Quand
ta main se pose sur mon épaule,
Le
monde entier peut bien s’écrouler,
Je
n’aurais aucune égratignure.
Quand
le son de ta voix, se fait entendre,
Mon
âme s’émeut, car c’est
elle qui entend.
Quand
tu pleures doucement,
Pour
un être cher disparu,
Mes
larmes rejoignent les tiennes,
Et
se tissent en perles belles de cristal,
Pour
former le collier de notre amitié.
Lorsque tu
éclates de rire,
Mon
esprit respire ta joie ressentie.
Lorsque
tu éclates en sanglots,
Je
te serre fort contre moi,
Et
je parle à l’enfant que tu es pour le consoler.
Lorsque
tu me souris,
Je me
délecte de ce moment joyeux,
Pour mieux te comprendre et pour mieux aimer,
L’ami que tu es dans mon cœur et dans mon
âme.
Et lorsque tu es heureux,
Mes yeux rient et ma bouche se tait.

Une
étoile parmi tant d’autres, dans
l’espace,
A
brisée sa toile de son Univers,
Pour
s’écraser seule sur le sol terrestre.
M’approchant
d’elle, je m’aperçois,
Qu’elle
a une jolie coiffe, comme une étoile filante.
Prenant
ses rayons pour mettre ses voiles,
Elle
me fit voyager
avec
elle.
Elle
me raconta sa vie d’étoile,
Comme
un peintre sui peint sur sa toile,
Une
belle et magnifique étoile,
Qu’un
danseur étoile sait apprivoiser.
Mais une autre
étoile, triste et mélancolique,
Du
sort de son amie, échouée sur Terre,
Vint
lui rendre visite,
Pour
lui accrocher une petite étoile,
Pour
lui faire comprendre qu’elle est son amie.
Alors,
l’étoile nouvellement
médaillée,
Devint
toute rouge de confusion et de timidité.
Reprit
sa luminescence d’antan,
Puis
s’en alla avec son amie,
S’accrochant
à une seule étoile,
Et
briller pour ne jamais s’éteindre,
Dans
une Univers chanceux d’étoiles,
Où
son créateur l’a peint sur son
gigantesque tableau de toile,
L’Univers.


Ne sors plus les
canons quand il fait
jour mon ami,
N’entends
plus leur chant dans la nuit,
Ils
ont beaucoup trop fait de bruit,
J’entends
encore des pleurs et des gémissements,
Mon
cœur se serre, ma mémoire est vivante.
Ne sors plus les
fusils qui ont trop servi,
Ils
ont du sang rouge des corps meurtris,
Ne
sors plus ces armes qui ont trop fait de mal à autrui.
Laisse
les grenade, les pistolets et les révolvers,
Ils
sont responsables de ton imprudence.
N’écoute
pas le bruit de la mort qui frôle l’enfer,
Tu
risques d’y brûler pour y périr.
Mais
de grâce, apprend à vivre, apprend à
sourire et à aimer,
Mais
pour cela, ouvre la porte de l’espérance.
Ecoute ton
âme,
Elle
t’enseignera toutes les vertus.
Ecoute
ton cœur,
Il
t’enseignera l’amour et t’apprendra
à aimer.
Ecoute
le silence,
Il
t’enseignera la paix.


Dans
la foule se cache un frère, un
copain, un ami,
Il
est de race différente de la mienne,
Sa
couleur se diffère également de la mienne,
Mais
il vit et il respire,
Le
même oxygène que le mien.
L’amitié
serait-elle plus fraternelle,
Quand
on a le visage blanc ?
L’amour
serait-il plus constructif,
Quand
on a le visage noir ?
Quelle
couleur a la discrimination ?
Quelle
racine prend le racisme ?
La
vie coule dans
chacun de nous,
Et
dans nos veines.
Le
sang serait-il conducteur de racisme,
Qu’un
homme noir ou blanc ?
Que
l’on soit noir ou blanc,
Notre
sang, n’est-il pas rouge ?
Mais
la couleur rouge, n’est-elle pas force ?
Je suis de couleur blanche et mon frère il est de couleur
noire,
A nous deux nous sommes comme un clavier de grand piano,
Dont les notes par leurs mêmes couleurs offrent un concerto,
Sachons nous aimer comme la musique d'un concert pour un grand espoir.


Je suis
enraciné dans le sol,
Voilà
bien des siècles maintenant.
Je
me nourris essentiellement de,
L’énergie
solaire et je me baigne,
De
ces rayons bienfaisants qui,
Régalent
mon bel habillage,
Puis
de l’eau venant du ciel,
Qui
me nettoie en profondeur,
Qui
ruisselle sur mes belles feuilles,
Et
me voilà comme tout neuf.
Je vis dans le
silence total,
Hormis
le bruit de l’orage,
Et
du vent qui caresse mon feuillage.
Les
hommes passent sans me voir,
Me
dédaignent s’ils me voient,
Et
passent leur chemin pensifs, têtes en l’air.
Parfois,
certains
dorment près de moi,
Récitent
un poème ou me parle,
Tout
naturellement.
Je
les écoute, je les entends, je les protège.
Je
leur parle parfois, mais ils ne m’entendent pas.
Je
suis triste, quand d’autres abrègent,
La
vie de mes semblables pour en faire,
Des
meubles de cuisine, des armoires,
Des
maisons, des tables, des volets,
Ou
bien encore des portes et des étagères.
Ils
ne sont plus source de vie.
Hier
encore, ils étaient tout près de moi,
Et
me voilà abandonné, alors je pleure,
j’ai froid.
Mais
personne ne peut entendre mon chagrin,
Je
suis bien trop en peine.
Et
peut-être un jour, moi aussi,
Je
finirai comme eux,
A être
transformé en armoire, en buffet,
Ou bien encore en cercueil.
Mais rassurez-vous,
Pour me venger de ces hommes,
Qui ont de la sève de mes
semblables,
Sur leurs grosses sales mains,
Je viendrai chaque soir les torturer.
Je serais présent chez eux
dans leur meuble de moi,
Et pour les faire trembler
d’effroi, croyiez-moi,
Sans âme et sans
guéridon,
Sans haine et sans pardon,
Je vibrerai puis craquerai, assez
fort,
Dans leur fichu meuble de bois.

- Le vent
décoiffe l’orgueil des gens
importants et l’emporte,
- Le vent chasse la
tourmente et la prison
de la suffisance,
- Le vent emporte
l’égo trop omnipotent.
-
- Arrivé au
terme de son voyage, le vent
parle au vieillard,
- Le vent caresse le
doux visage d’un
enfant,
- Le vent chante la
désolation de
l’immense,
- Etendue de
poussière brune,
- Pour que le souffle
de vie fleurisse le
désert.
-
- Le vent caresse les
étoiles, pour que
pleuve la lumière du ciel,
- Le vent emporte la
vieillesse, le vent
emporte la maladie,
- Le vent emporte mes
souvenirs, le vent
emporte ma mémoire,
- Le vent emporte
l’oubli et j’en oubli mes
idées noires.
- Le vent emporte la
méchanceté, la
jalousie, la violence et le crime,
- Le vent emporte la
haine, l’orgueil, la
prétention et la suffisance.
-
- Et le vent parle
à l’être humain,
dépouillé de ses vieux oripeaux,
- Que le vent a
emporté dans les
tourbillons de l’espace.
- Et voilà
l’homme dans son devenir mais si
léger comme une plume,
- Que le vent
l’emporte dans ses bras par
son souffle,
- Pour le souffler aux
étoiles lointaines,
- Dans le tourbillon
d’une nébuleuse
galactique.
-


- La brise est
l’amie du vent,
- La brise parfume
l’air ambiant,
- La brise radoucie
l’air de l’atmosphère
- Elle caresse le doux
feuillage,
- Et parle aux
étoiles lointaines.
-
- La brise dans
l’Univers tisse les
étoiles,
- Pour en faire un
collier de diamants.
- La brise caresse les
océans des îles,
- Et elle nous chante
les louanges de la
vie.
- La brise caresse les
blanches montagnes,
- Et la neige
parfumée parle aux loups.
-
- La brise souffle et
la nuit s’avance,
- Quant à
la lune fière, elle luit.
- La brise
s’essouffle, entend le silence,
- Et le silence
souffle à la brise légère.
-
- La brise calme la
tempête, les orages et
les ouragans,
- La brise parle aux
près, aux fleurs et
aux champs,
- Puis elle
emmène à moi le doux parfum du
nectar végétal,
- Et la brise
légère du matin, parle au
dormeur du val.
- La brise annonce la
soirée des poètes,
- Et les mots
d’auteurs s’envolent avec
elle.
- La brise vole et
survole la planète,
- Parle à
la pluie venue du ciel,
- Et
s’enroule avec le bel arc-en-ciel.
-
- La brise danse avec
le danseur étoile,
- Et par la musique
elle s’envole avec lui.
- La brise joue avec
les nuages et le
soleil,
- Et danse avec les
éclairs et le tonnerre.
-
- La brise tendrement
caresse mon âme,
- Et
m’envahit pleinement de tout son être.
- La brise me
réchauffe telle une flamme,
- Que
l’amour guérit se met à
renaître.
- La brise
m’emporte dans le ciel immense,
- Et je brise ma
coquille par mon silence.
-
- La brise se meurt et
s’achève,
- Sa course dans le
vent.
- Mais un autre jour
se lève,
- La brise
renaît et parle au soleil
Levant.

- Le chemin est long,
très long,
- Le chemin est
rocailleux et périlleux.
- Les
éléments se déchaînent sous
mes
pieds,
- Et je tombe
à mille reprises.
-
- La belle rose
cependant est si loin…
- Mais son parfum est
au,
- Sommet de la
montagne.
- Mais ici, les ronces
et les épines sont
cruelles,
- Elles griffent mon
si beau visage,
- Le buisson aux
orties piquantes,
- Dans lequel je suis
hélas tombé,
- Et les coups durs
que la vie m’envoie,
- Martèlent
mon corps et apparaît des
bleus,
- Qui eux son si bien
présents.
-
- Déchiré
de toutes parts,
- Griffonné
comme du brouillon,
- Tordu comme du
chiffon,
- Essoré
comme une serpillière,
- Je ne me reconnais
plus,
- Je ne sais plus qui
je suis,
- Mais
j’avance inexorablement sur la
route,
- Tel un pantin ou une
marionnette,
- Mais le danger est
presque permanent.
-
- Les
embûches viennent du ciel,
- Mais,
c’est sur la terre ferme que je
tombe,
- Alors, je me ramasse
et retombe à
nouveau.
- Le sourire aux
lèvres mais le corps fatigué,
- Eprouvé
et consumé,
- Je renais de mes
propres cendres,
- Et je renais
à nouveau de mes propres
blessures.
- Le parfum de la
rose, saurait-il me
guérir ?
- L’arc-en-ciel,
s’aurait-il embellir mon
âme ?
-
- Plein
d’amertume, mais plein d’espoir,
- Le cœur
gai comme un pinçon,
- Je sillonne ma
route.
-
- Mais si le ciel
s’assombrit à l’horizon,
- Alors, comme le
« p’tit
bonheur »,
- Je ferai un grand
détour,
- Ou bien je me
fermerai les yeux.

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