lcristal_de_poesie

rose_droiterose_gauche



11_miroir_mon_beau_miroir

Vous êtes-vous déjà rencontré dans votre propre miroir ?
Qu’avez-vous vu, votre double ? L’aimez-vous ce double à l’envers ?
Si non, par mon « Miroir » apprenez à vous aimer.
Je vous dirai aussi, mais le ne prenez pas mal, « allez vous faire voir ».

Miroir,
Mon beau miroir,
Pourquoi me renvoies-tu toujours,
Ma propre image ?
Et pourquoi me la renvoies-tu à l’envers ?
Ne vois-tu pas que je souffre d’elle ?
 
Miroir,
Mon beau miroir,
Serais-tu plus beau que l’image que tu me renvoies ?
Serais-tu plus intelligent que l’image qui s’y reflète ?
Dis-moi, pourquoi donc ne me réponds-tu jamais ?
Aurais-tu peur du double que je suis ?

Et toi, mon double à l’envers,
Mon jumeau à double face,
Que fais-tu dans cette glace ?
Mais au fait, qui es-tu ?
Et pourquoi ne me souris-tu jamais ?
 
Mais pourquoi me fais-tu d’horribles grimaces,
Moi qui ai du mal à me voir dans ma propre glace,
Aurais-tu donc pris ma place,
Moi qui suis l’original de toi, à l’endroit ?
 
Horrible face à face !
 Hôte-toi de cette glace,
Afin que j’y instaure un immense sourire,
Et un pied de nez !

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12_etats_d_ame

Quand je vois le mal encore dominer sur cette Terre et crédibiliser
par des personnes hautement placées,

Mon âme souffre.
Quand je vois un regard terrifiant et rempli de haine,
Mon âme souffre.
Quand je vois mes semblables massacrer des gentils et doux animaux
sans défense,

Mon âme souffre.
Quand la dictature dans certains pays prive la liberté et la démocratie,
Mon âme souffre.
Quand le sang coule sur les pavés, les trottoirs de personnes innocentes,
Mon âme souffre.
Quand je vois, une belle magnifique rose mais que l’on piétine
parce qu’on ne sait pas l’aimer,
Mon âme souffre.
Quand je sais des enfants torturés, violés et assassinés,
Mon âme souffre.
Quand des yeux pleurent, quand des millions de mains se tendent
et qu’on ne donne rien ou si peu,
Mon âme souffre.
Quand des crimes abominables sont commis au nom du terrorisme
et au nom du Divin,
Mon âme pleure en silence.
Quand l’homme arrache l’arbre de la terre qui le porte et tue la forêt,
Mon âme s’indigne.
Quand l’homme peu scrupuleux abandonne frères et sœurs dans des hospices,
Mon âme douloureuse, souffre.
Quand la violence, la vengeance et la haine l’emportent à l’amour,
Mon âme, prie pour tous ces êtres qui souffrent.
 
Quand une poésie offre des mots de tendresse, de douceur, 
de paix et d’harmonie,
Mon âme est heureuse. 
Quand le doux chant des petits oiseaux me berce tendrement,
Mon âme est heureuse.
Quand des enfants jouent avec moi, sans que je sois leur père,
Mon âme est heureuse.
Quand un champ rempli de fleurs m’offre leur magnificence,
Mon âme s’éclose.
Quand leur parfum fin, délicat et subtil enivre tout mon être,
Mon âme parfumée, heureuse, plane.
Quand des millions d’oiseaux s’envolent dans l’immuable,
Mon âme, folle de joie, s’envole pour les rejoindre.
Quand les étoiles lointaines m’offrent leur belle luminosité,
Mon âme, se caresse de leur douce chaleur.
Quand un ami s’abreuve de ma tendre et douce amitié,
Mon âme confiante, heureuse plonge et se pâme dans la sienne.

Liberté d'une âme vagabonde,
Qui déchire les nuages de ce monde,
Et qui vole plus haut que le ciel du monde,
Par des ailes légères et par des amours fécondes.
 
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13_la_gueule_du_diable

Sa gueule immense aux lèvres escarpées,
Au haut cône géant, il surplombe la vallée.
Tout près des nuages, il aime bavarder,
Par des fumerolles blanchâtres et innocentes.
Il se repose de ses grandes colères troublantes,
Le volcan fume, une liberté apaisante.
 
Mais des nuages sombres couvrent la vallée,
Sortant de sa gueule de diable pour vomir tous ses gaz,
Et des roches incandescentes qui laissent des traces.

Des coulées de lave sortent de ses grosses lèvres,
Et dévalent la pente de son cône à un coup d’éclair,
Ensevelissant tout sur son passage,
Et par des secousses qui font rages.

Sa colère est grande et terrible,
Par ses explosions de roches et de cendres, il cible,
Le grand ciel immense et l’illumine de par son feu,
Son sang phosphorescent, son sang fluidique et visqueux.
 
Des jours et des nuits passent où le volcan crache son feu,
Comme un feu d’artifice, il embrase le ciel étoilé,
Et c’est la grande fête, comme un quatorze juillet.
 
Puis cesse enfin la soirée où le volcan se calme un peu,
Il se reposera pendant une année, un siècle ou un millénaire,
Puis rejaillira à nouveau, « le feu brûlant de la Terre ».

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14_ami

La confiance que j’ai de toi,
M’enveloppe dans une liberté indéfinie.
L’attitude que tu as à mon égard,
Est si bienveillante pour mon cœur,
Qu’elle enrichie mon âme.
Quand ta main se pose sur mon épaule,
Le monde entier peut bien s’écrouler,
Je n’aurais aucune égratignure.
Quand le son de ta voix, se fait entendre,
Mon âme s’émeut, car c’est elle qui entend.
Quand tu pleures doucement,
Pour un être cher disparu,
Mes larmes rejoignent les tiennes,
Et se tissent en perles belles de cristal,
Pour former le collier de notre amitié.
 
Lorsque tu éclates de rire,
Mon esprit respire ta joie ressentie.
Lorsque tu éclates en sanglots,
Je te serre fort contre moi,
Et je parle à l’enfant que tu es pour le consoler.
Lorsque tu me souris,

Je me délecte de ce moment joyeux,
Pour mieux te comprendre et pour mieux aimer,
L’ami que tu es dans mon cœur et dans mon âme.
Et lorsque tu es heureux,
Mes yeux rient et ma bouche se tait.

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15_l_etoile


Une étoile parmi tant d’autres, dans l’espace,
A brisée sa toile de son Univers,
Pour s’écraser seule sur le sol terrestre.
M’approchant d’elle, je m’aperçois,
Qu’elle a une jolie coiffe, comme une étoile filante.
Prenant ses rayons pour mettre ses voiles,
Elle me fit voyager avec elle.
Elle me raconta sa vie d’étoile,
Comme un peintre sui peint sur sa toile,
Une belle et magnifique étoile,
Qu’un danseur étoile sait apprivoiser.

Mais une autre étoile, triste et mélancolique,
Du sort de son amie, échouée sur Terre,
Vint lui rendre visite,
Pour lui accrocher une petite étoile,
Pour lui faire comprendre qu’elle est son amie.
 
Alors, l’étoile nouvellement médaillée,
Devint toute rouge de confusion et de timidité.
Reprit sa luminescence d’antan,
Puis s’en alla avec son amie,
S’accrochant à une seule étoile,
Et briller pour ne jamais s’éteindre,
Dans une Univers chanceux d’étoiles,
Où son créateur l’a peint sur son gigantesque tableau de toile,
L’Univers.

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16_ami_de_la_paix.png


Ne sors plus les canons quand il fait jour mon ami,
N’entends plus leur chant dans la nuit,
Ils ont beaucoup trop fait de bruit,
J’entends encore des pleurs et des gémissements,
Mon cœur se serre, ma mémoire est vivante.
 
Ne sors plus les fusils qui ont trop servi,
Ils ont du sang rouge des corps meurtris,
Ne sors plus ces armes qui ont trop fait de mal à autrui.
Laisse les grenade, les pistolets et les révolvers,
Ils sont responsables de ton imprudence.

N’écoute pas le bruit de la mort qui frôle l’enfer,
Tu risques d’y brûler pour y périr.
Mais de grâce, apprend à vivre, apprend à sourire et à aimer,
Mais pour cela, ouvre la porte de l’espérance.
 
Ecoute ton âme,
Elle t’enseignera toutes les vertus.
Ecoute ton cœur,
Il t’enseignera l’amour et t’apprendra à aimer.
Ecoute le silence,
Il t’enseignera la paix.

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17_noir_&_blanc

Dans la foule se cache un frère, un copain, un ami,
Il est de race différente de la mienne,
Sa couleur se diffère également de la mienne,
Mais il vit et il respire,
Le même oxygène que le mien.
 
L’amitié serait-elle plus fraternelle,
Quand on a le visage blanc ?
L’amour serait-il plus constructif,
Quand on a le visage noir ?
 
Quelle couleur a la discrimination ?
Quelle racine prend le racisme ?

La vie coule dans chacun de nous,
Et dans nos veines.
Le sang serait-il conducteur de racisme,
Qu’un homme noir ou blanc ?

Que l’on soit noir ou blanc,
Notre sang, n’est-il pas rouge ?
Mais la couleur rouge, n’est-elle pas force ?

Je suis de couleur blanche et mon frère il est de couleur noire,
A nous deux nous sommes comme un clavier de grand piano,
Dont les notes par leurs mêmes couleurs offrent un concerto,
Sachons nous aimer comme la musique d'un concert pour un grand espoir.

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18_l_arbre


Je suis enraciné dans le sol,
Voilà bien des siècles maintenant.
Je me nourris essentiellement de,
L’énergie solaire et je me baigne,
De ces rayons bienfaisants qui,
Régalent mon bel habillage,
Puis de l’eau venant du ciel,
Qui me nettoie en profondeur,
Qui ruisselle sur mes belles feuilles,
Et me voilà comme tout neuf.

Je vis dans le silence total,
Hormis le bruit de l’orage,
Et du vent qui caresse mon feuillage.
Les hommes passent sans me voir,
Me dédaignent s’ils me voient,
Et passent leur chemin pensifs, têtes en l’air.


Parfois, certains dorment près de moi,
Récitent un poème ou me parle,
Tout naturellement.
Je les écoute, je les entends, je les protège.
Je leur parle parfois, mais ils ne m’entendent pas.
Je suis triste, quand d’autres abrègent,
La vie de mes semblables pour en faire,
Des meubles de cuisine, des armoires,
Des maisons, des tables, des volets,
Ou bien encore des portes et des étagères.
Ils ne sont plus source de vie.
Hier encore, ils étaient tout près de moi,
Et me voilà abandonné, alors je pleure, j’ai froid.
Mais personne ne peut entendre mon chagrin,
Je suis bien trop en peine.
Et peut-être un jour, moi aussi,
Je finirai comme eux,
A être transformé en armoire, en buffet,
Ou bien encore en cercueil.
 
Mais rassurez-vous,
Pour me venger de ces hommes,
Qui ont de la sève de mes semblables,
Sur leurs grosses sales mains,
Je viendrai chaque soir les torturer.
Je serais présent chez eux dans leur meuble de moi,
Et pour les faire trembler d’effroi, croyiez-moi,
Sans âme et sans guéridon,
Sans haine et sans pardon,
Je vibrerai puis craquerai, assez fort,
Dans leur fichu meuble de bois.

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19_le_vent_emporte
Le vent décoiffe l’orgueil des gens importants et l’emporte,
Le vent chasse la tourmente et la prison de la suffisance,
Le vent emporte l’égo trop omnipotent.
 
Arrivé au terme de son voyage, le vent parle au vieillard,
Le vent caresse le doux visage d’un enfant,
Le vent chante la désolation de l’immense,
Etendue de poussière brune,
Pour que le souffle de vie fleurisse le désert.
 
Le vent caresse les étoiles, pour que pleuve la lumière du ciel,
Le vent emporte la vieillesse, le vent emporte la maladie,
Le vent emporte mes souvenirs, le vent emporte ma mémoire,
Le vent emporte l’oubli et j’en oubli mes idées noires.
Le vent emporte la méchanceté, la jalousie, la violence et le crime,
Le vent emporte la haine, l’orgueil, la prétention et la suffisance.
 
Et le vent parle à l’être humain, dépouillé de ses vieux oripeaux,
Que le vent a emporté dans les tourbillons de l’espace.
Et voilà l’homme dans son devenir mais si léger comme une plume,
Que le vent l’emporte dans ses bras par son souffle,
Pour le souffler aux étoiles lointaines,
Dans le tourbillon d’une nébuleuse galactique.
 
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20_la_brise

La brise est l’amie du vent,
La brise parfume l’air ambiant,
La brise radoucie l’air de l’atmosphère
Elle caresse le doux feuillage,
Et parle aux étoiles lointaines.
 
La brise dans l’Univers tisse les étoiles,
Pour en faire un collier de diamants.
La brise caresse les océans des îles,
Et elle nous chante les louanges de la vie.
La brise caresse les blanches montagnes,
Et la neige parfumée parle aux loups.
 
La brise souffle et la nuit s’avance,
Quant à la lune fière, elle luit.
La brise s’essouffle, entend le silence,
Et le silence souffle à la brise légère.
 
La brise calme la tempête, les orages et les ouragans,
La brise parle aux près, aux fleurs et aux champs,
Puis elle emmène à moi le doux parfum du nectar végétal,
Et la brise légère du matin, parle au dormeur du val.
La brise annonce la soirée des poètes,
Et les mots d’auteurs s’envolent avec elle.
La brise vole et survole la planète,
Parle à la pluie venue du ciel,
Et s’enroule avec le bel arc-en-ciel.
 
La brise danse avec le danseur étoile,
Et par la musique elle s’envole avec lui.
La brise joue avec les nuages et le soleil,
Et danse avec les éclairs et le tonnerre.
 
La brise tendrement caresse mon âme,
Et m’envahit pleinement de tout son être.
La brise me réchauffe telle une flamme,
Que l’amour guérit se met à renaître.
La brise m’emporte dans le ciel immense,
Et je brise ma coquille par mon silence.
 
La brise se meurt et s’achève,
Sa course dans le vent.
Mais un autre jour se lève,
La brise renaît et parle au soleil Levant.
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21_les_epreuves

Le chemin est long, très long,
Le chemin est rocailleux et périlleux.
Les éléments se déchaînent sous mes pieds,
Et je tombe à mille reprises.
 
La belle rose cependant est si loin…
Mais son parfum est au,
Sommet de la montagne.
Mais ici, les ronces et les épines sont cruelles,
Elles griffent mon si beau visage,
Le buisson aux orties piquantes,
Dans lequel je suis hélas tombé,
Et les coups durs que la vie m’envoie,
Martèlent mon corps et apparaît des bleus,
Qui eux son si bien présents.
 
Déchiré de toutes parts,
Griffonné comme du brouillon,
Tordu comme du chiffon,
Essoré comme une serpillière,
Je ne me reconnais plus,
Je ne sais plus qui je suis,
Mais j’avance inexorablement sur la route,
Tel un pantin ou une marionnette,
Mais le danger est presque permanent.
 
Les embûches viennent du ciel,
Mais, c’est sur la terre ferme que je tombe,
Alors, je me ramasse et retombe à nouveau.
Le sourire aux lèvres mais le corps fatigué,
Eprouvé et consumé,
Je renais de mes propres cendres,
Et je renais à nouveau de mes propres blessures.
Le parfum de la rose, saurait-il me guérir ?
L’arc-en-ciel, s’aurait-il embellir mon âme ?
 
Plein d’amertume, mais plein d’espoir,
Le cœur gai comme un pinçon,
Je sillonne ma route.
 
Mais si le ciel s’assombrit à l’horizon,
Alors, comme le « p’tit bonheur »,
Je ferai un grand détour,
Ou bien je me fermerai les yeux.

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papillon_aquarium

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