cristal_de_poesie

rose_droiterose_gauche




01_la_beaute

Un doux visage aux traits raffinés,
Une peinture aux couleurs chatoyantes,
Un bouquet de fleurs aux parfums enivrants,
Et une belle phrase pour une tendre pensée.

 

La beauté est dans toutes ses formes,
Elle est une affinité ors normes,
Sans préjugé, mais d’une grande valeur toute estimée.
Elle est l’amie de tous les esprits,
Qui, s’ils le désirent, s’approprient de sa belle amitié,
Car elle enrichit toute forme de vie à l’infini.


Par amour et la vision de sa beauté,
Elle nous transporte bien au-delà des rivages,
Au-delà des océans et des mers lointaines,
Et au-delà des grandes montagnes sacrées.
On l’aime par pudeur et par exigence,
Mais sans se fâcher avec elle.
 
Elle fait partie de nous depuis les portes de l’enfance,
Et nous grandissons tous avec elle.
Cela commence tout d’abord par le regard du miroir,
Et si par malheur nous y trouvons son contraire, la laideur,
Alors, la beauté est triste de son pouvoir.
Mais si l’Homme s’entête dans son malheur de miroir,
La beauté alors s’en ira par d’autres chemins,
Comme un p’tit bonheur,
Qui s’en ira loin de son cœur.
 
La beauté est fragile, mais parfaite et sans fin.
Malgré tout, elle traînera comme une vagabonde,
Triste et mélancolique d’être chassée par la laideur.
 
Elle fera le grand tour du monde,
Et fera de ci et de là connaissance avec quelques amies.
Jusqu’au jour, où l’Homme finira par s’aimer.
 
Et un beau matin de printemps, il trouvera,
Des petites lumières sur son visage enfin éveillé.
Mais oui, la beauté s’est enfin incarnée à nouveau,
En cet homme où la joie s’est retrouvée.
 
La beauté alors retrouve ses joies d’antan,
Et ne peut que rendre un visage bon, généreux et gentil,
D’un homme à la beauté intérieure et féconde.
 
Il baissera enfin les masques pour sa nouvelle vie,
Il vivra parfaitement en harmonie,
Puis s’ouvrira et sourira à la beauté,
Comme on sourit à une amie,
Pour mieux s’épanouir et mieux s’accepter, tel qui l’est.

La beauté est comme la vie,
Par sa grande diversité et sa grande loyauté.
Elles sont toutes deux de gentilles et fidèles amies,
Et ne peuvent jamais se séparer.

Un visage doux et fin aux yeux bleus,
Une plage déserte et d’un bleu ciel radieux,
Une forêt immense dans un monde perdu,
Et un fleuve tranquille qui berce ma venue.
 
Telle est la beauté comme je là conçois,
Reine dans mon bel esprit,
Elle flâne seule dans mon émoi,
Et mes larmes véhiculent les joies de sa vie.

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02_doux_ciel_et_douce_vie

Oh ! Doux ciel,
Que d’être dans des doux nuages,
De cotons de toutes les couleurs,
Sans que cela me procure le moindre mal,
Dans mon nouveau corps de lumière.
 
Oh ! Quelle extase d’état de conscience,
Et de liberté ai-je ? Je suis comme un oiseau,
Frêle, gentil, beau et j’irradie ma propre lumière,
Douce, jolie et agréable. Elle est à la fois,
Comme de l’air et de l’eau, car elle est fluidique.
Elle est aussi magique, et je m’enroule avec elle,
Comme un enfant qui s’amuse avec son jouet,
Et je suis pure couleur à moi tout seul.
 
Oh ! Doux ciel,
Je retrouve ici, tous mes amis,
Ils n’ont pas changé,
Mais ils sont esprits.
Oh ! Perle de l’immensité,
Où mon âme est comme perdue,
Dans les joies du délice,
Des plaisirs subtils de la vie des cieux.
 
Oh ! Douce vie,
Où le Divin est mieux compris,
Dans chaque douce âme,
Où l’évolution a forgé tous ces esprits,
Et où le mal n’a plus sa raison d’être.
 
Oh ! Doux ciel,
Mon nouveau corps a le poids d’une plume,
Et je vole vers mes amis,
Pour recevoir d’eux par délicatesse,

La moindre caresse, la moindre tendresse,
Pour m’enrichir à nouveau de l’amour,
Qui pour mon âme et mon esprit font fortunes.
 
Oh ! Douce musique,
Qui berce mon esprit et mon âme,
Et qui régale mes vibrations,
De lumière, mes vibrations d’évolution,
Par de tendres sereines émotions.
 
Oh ! Doux ciel, oh ! Douce vie,
J’ai retrouvé à la fois,
Mon ange et mon guide,
Qui m’a suivit pendant mon séjour terrestre,
Et qui m’a accueilli les bras ouverts,
Pour prendre son enfant chéri.
Quelles retrouvailles entre nous,
D’amitié, de joie, de tendresse et d’amour.
Mais je sens en lui, dans son regard,
Que mon école sur Terre, n’est point finie,
Et qu’il va falloir que je redescende à nouveau.
 
Oh ! Apre ciel,
Oh ! Apre école de la Terre,
Me revoilà maintenant en ange déchu,
Car, il faut que je redescende,
Par l’échelle de l’incarnation,
Et m’incorporer à nouveau,
Dans un tout petit corps physique.
 
Oh ! Vous individus de la Terre,
Si vous faites connaissance,
Avec ce délicieux petit garçon gentil,
Doux, blond et aux yeux bleus,
Entre cinq et six ans qui pleure et qui rie,
Qui aime la vie et les animaux aussi,
Et qui soit capable de se souvenir,
De sa dernière vie.

Dites-vous bien que c’est un ange qui vient du ciel,
Qu’il a tant d’amour à recevoir et à prodiguer,
Et que toute sa richesse d’âme,
A été acquise par toutes ses vies,
Et représente, toute sa fortune d’esprit.
 
Amis de la Terre,
Pensez à chérir d’amour cet enfant né,
Car, vous ne savez pas qui il est.
Mais je vous le dis en vérité,
C’est un ange emplit d’amour, de toute loyauté,
De toute bonté et de toute beauté.

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03_ho_neige_eternelle

Oh ! Ciel blanc immense et magnifique,
Tu laisses place à tes tendres doux nuages blancs,
Remplis de toute l’eau de la terre nécessaire,
Pour sa métamorphose en doux flocons de neige blanche.
 
Oh ! Ciel doux sans étoiles,
Tu laisses tomber sur la Terre endormie,
Une douce pluie de flocons de neige cristalline, sans bruit.
Et dame nature accepte ce doux changement,
Par un géant tapi floconneux qui lui sied à merveille.
 
Oh ! Silence de la nuit immense,
D’où tombe la neige, ne serait-ce pas le périsprit du ciel ?
Et toi, tout petit flocon de neige aux milliers de cristaux,
Si doux, si calme et si léger,
Tu descends lentement du ciel pour te poser,
Sur une colline, sur une branche,
Ou sur un magnifique pétale d’une rose.
Et tes cent milliers de frères, font de même que toi.
Ils flottent doucement entre ciel et Terre,
Afin de former la parure blanche de notre Terre,
Et nous, nous nous émerveillons devant ce doux éther.
 
Oh ! Neige éternelle,
Oh ! Terre éternelle,
Tous les arbres de la forêt,
Ont la parure blanche d’hiver,
Et du haut de leurs cimes,
Tous les grands sapins majestueux,
Epousent ce grand ciel et s’enroulent pelle mêle,
Avec les flocons de neige,
En guise d’une grande écharpe de guirlande,
Qui les habillent merveilleusement.
 
Oh ! Paix éternelle,
Les grands oiseaux blancs volent dans le ciel immense,
Et caressent les lourdes branches d’arbre en arbre,
Et donnent vie à ce silence sans bruit,
Comme une perle de rosée qui réveille l’esprit de l’Homme.
 
Des cheminées au loin, fument de toits en toits,
Sauf sur le beau clocher pointu de l’église.
Les gens ont chauds dans leur demeure en bois,
Et le vent glacial, souffle sans lâcher prise.
 
Et de saison en saison,
On verra fleurir et s’épanouir notre dame nature,
On connaîtra ce soleil brûlant et les grandes chaleurs,
On verra faner toutes les feuilles des arbres,
Ainsi que les plus belles fleurs de la Terre.
Et à nouveau, dame nature se reparera,
De sa plus belle fourrure blanche.
 
Et nous, nous dormirons ensemble dans son lit douillet,
Jusqu’au prochain printemps,
Jusqu’à ce que la grande couverture blanche,
Se soit transformée en une belle eau limpide,
Et toute pure comme le cristal.

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04_nature

Oh ! Nature, fertile montagne,
Fourrure blanche, tapis spirituel,
Clair azur, horizon bleu pastel,
Lumière tamisée, jaune soleil,
Froid intense, atmosphère transparente,
Air conditionné, air purement purifié.
Arbres centenaires, personnes géantes,
Aux multiples bras et au feuillage verdâtre,
Embrassante le ciel pour absorber l’énergie solaire,
Et recevoir, les larmes des naufrages des nuages,
Poussés par les vents qui les ont contrés.
 
Rivières et cascades,
Fleuves d’eaux tombés du ciel par des nuages disputés,
Où ces eaux réconciliées,
Abondent collines et vallées,
Où le printemps ensoleillé,
Epousera les sols fermes et mouillés
Pour les assécher et y faire germer,
Les grains des fruits de la Terre,
Longtemps emprisonnés.
 
Montagne lourde, géante carapace,
Etendue en chaîne et ligotée,
Engendrée par le feu brûlant de la lave.
Immense géant talus de terre, de pierre et de roche,
Racines des entrailles des sols de l’enfer,
Au sommet pointu, pointant l’étoile du ciel.
Flocons de neige, peinture fraîche du Créateur,
Où la main de Grand Artiste Unique,
Toute trempée dans sa texture blanche,
Tombe doucement sur les toiles endormies,
Sur des paysages environnants et rend grâce,
A tous ces magnifiques visages,
 
Un superbe et joli maquillage,
Par un sol doux, saupoudre et floconneux.
Douce nature, berceau de l’humanité,
Création de la créativité,
Par la Force créative amoureuse du Créateur.
Décor de rêve, scène pour théâtre et cinéma,
Scénario sans dialogue, sans scénariste et sans caméra,
Mais où toutes les scènes se succèdent les unes aux autres,
Et où tous les tableaux de la Vie sont gigantesques et vivants.
 
Les jours naissent aux nuits,
Et les nuits naissent aux jours.
Et naissent ainsi les quatre saisons climatiques.
Les oiseaux volent aux animaux,
Les eaux coulent aux roches,
Les fleurs parfument l’atmosphère et les plantes,
Et les singes ressemblent aux hommes.
Les fleuves et les rivières sont le sang de la Terre,
Les océans porteurs de vies,
Sont les flots d’amour de nos mers,
Et la vie terrestre s’engendre d’elle-même d’amour créée.
 
Oh ! Terre,
Oh ! Nature,
Quelle force règne en vous,
Pour que vous dépassiez la beauté intelligente,

Qui dépasse profondément l’entendement humain ?

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05_regarde_et_apprends

A toi qui demandes ce que tu fais ici bas,
A toi qui te poses des questions d’où ta provenance ?
A toi qui ne comprend pas la corruption des hommes,
A toi qui manques l’espoir nécessaire dans ta vie,
A toi qui malgré tout, cherche à aimer un tout petit peu,
A toi qui reste encore aveugle par tes larmes ;
Alors, lis ce qui suit transmis par mon âme.


Regarde les vagues de la mer,
Regarde les arbres et ceux qui sont en fleur,
Apprends à aimer et à sourire.
 
Regarde les champs remplis de fleurs,
Apprends à discerner les couleurs de la vie,
Mais ne regarde pas le noir de ta vie,
Ne l’aime pas, car, il n’est pas couleur,
Il est ténèbre. Apprends à t’élever dans le vrai,
Sois authentique en aimant le beau.
 
Regarde les larmes d’une jeune fille,
Discerne le mal de ses larmes salées,
Apprends à aimer et à consoler par ta gentillesse,
Offre-lui un doux baiser, une simple caresse,
Et sache pleurer à l’intérieur de toi-même,
Ne souffre pas, sois fort.
Et si tu ne comprends pas un acte ou un fait,
D’autrui, surtout ne juge point et ne condamne jamais,
Mais prie, avec tout ton cœur et avec toute ton âme,
Et aime avec toute la force de ton cœur.
 
Le ciel est toujours bleu,
Et si les nuages obstruent cette même couleur,
Elève-toi au-dessus d’eux et tu constateras,
Que le bleu du ciel est toujours le même,
Depuis des millions et des millions d’années,

Et que le soleil éclaire toujours la même planète.
Regarde l’oiseau qui prend son envol,
Ecoute le chant sacré des rivières,
Apprends à aimer les forêts du monde,
Sors de ton petit moi et de ta petite misère,
Tu n’es pas seul, et vois comme le monde souffre.
Console-le de tes petites mains,
Et si tu le peux, apprivoise-le comme un ami.
 
Aime les hommes, car ce sont tes frères,
Et s’ils te font du mal, souffre en silence,
Ne te plains pas, ne gémis pas, ne pleure pas,
Mais aime et chante à l’unisson.
Regarde les races différentes de l’homme,
Apprends à aimer la diversité de la vie,
Qui est dans toute la création divine,
Dont tu fais parti toi aussi.
 
Regarde les planètes, admire les étoiles,
Ecoute le grand silence de l’espace,
Tu entendras peut-être la parole du Divin,
Car elle est source de vie et source de joie.
 
Ecoute battre le cœur de la Terre,
Ce sont les volcans en éruption,
Apprends à les aimer et regarde,
Couler le sang de feu brûlant de la Terre,
Mère de toutes vies de ce monde et aime son Père.
 
Apprends à jouer de la musique,
Apprends à jouer de la harpe céleste,
Aime là, car c’est la musique fête pour l’âme.
Oh ! Berceuse de l’humanité pour adoucir les maux
De la Terre, les maux de leur vie.
Mais l’Homme est orgueilleux et sourd,
Car il entend le bruit, la violence et la haine,
Et s’enferme dans les ténèbres de son désespoir.
Oh ! Apprends à le sauver,
Tends-lui ta main pleine d’amour et de générosité,
Offre-lui l’hymne à la joie,
Et pleure doucement à ses côtés s’il est triste,
Et suis ton chemin le cœur gai et l’âme joyeuse.
 
Soigne l’oiseau blessé près du ruisseau,
Tu sais, l’oiseau bleu, celui de ton enfance !
Sauve le de sa souffrance, réapprivoise-le.
Aime la liberté et chante sa louange,
Pour tous ceux qui en sont privés.
Regarde les batailles ou l’Homme s’entre-tue,
Où le sang se verse chaque jour,
A cause de son égoïsme et de son orgueil.
N’imite pas ses hommes, fuis-les si tu peux,
Baisse la tête et lève-là pour regarder,
L’oiseau noir et l’oiseau blanc.
Qui volent tous deux dans le ciel immense,
Et regarde, le racisme chez eux en ait dépourvu,
Admire cet envol de toute beauté et de toute pureté.
Vis dans le bon, dans le beau et dans le vrai,
Sois toujours optimiste et positif.
 
Regarde les loups dans la montagne,
Comme ils sont beaux et bien nombreux.
Vois la tendresse que tu peux partager avec eux,
Mais n’écoute surtout pas les médisances d’antan,
Que le loup tue l’homme et les enfants.
N’écoute pas ses chimères, n’écoute pas ses ragots,
Et aime aussi les loups blancs de l’Antarctique,
Pour leur beauté, et leur pureté.
Aime mon frère, ces créatures du Divin,
Et comme elles sont belles.
 
Vois l’ampleur de l’amour que tu possèdes,
Elle est une richesse que tu ne dois pas garder pour toi,
Elle est un grand trésor enfoui au fond de toi-même,
Que tu dois absolument répandre autour de toi.
Apprends à vivre et à aimer comme il se doit,
Apprends toutes les leçons philosophiques,
Et harmoniques que la vie t’enseigne.
Sois le sage parmi tous les sages et aime leur sagesse.
Apprends à chérir la moindre parcelle de vie,
De toutes les créatures vivantes de ce monde.
 
… …
 
Regarde cet enfant, qui pleure doucement,
Sur la marche d’escalier, devant sa maison.
C’est peut-être toi, que je suis en train de consoler ?
Ne reconnais-tu pas tes propres larmes ?
 
Oh ! Mais que mon âme est exigeante auprès de toi,
Mais si douce cependant, pour humblement t’aimer.
 
Va mon frère, va mon enfant et je sais que tu m’as compris,
Que tu as bu toutes mes paroles,
Jusqu’à sa dernière goutte.
Que tu as vu mes yeux inondés de larmes,
Et même vu mon sang rouge, une coulée de mon cœur.
 
A présent, nous serons deux à nous concilier,
Des maux de nos semblables et de leur apporter,
L’espoir dans leurs écueils de leur cœur.
 

Et nous chasserons définitivement,
Les brumes épaisses de leur égo,
Et qui voile leur esprit.

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06_les_yeux_de_la_mer

Solitaire dans la vie,
Et solitaire dans ses désirs.
Dans son cœur, il n’a qu’une amie,
La Mer. Dans ses rêves,
Il n’a qu’un paysage,
Où s’envole sa chère âme,
Les rivages, la plage, l’océan,
En un mot, la Mer.
 
Ses yeux ressemblent à son amie,
Dans ses yeux, il y a l’eau et les vagues.
Son âme, c’est l’océan,
Et ses larmes, c’est la mer salée.

Son esprit est ailleurs,
Il rêve de voyage, de bateau,
De planches à voiles et d’espoir.
L’espoir de conquérir de nouveaux mondes,
Et de danser dans l’eau avec les gentils dauphins.
 
Il regarde au loin les grands oiseaux,
Avec le souhait de prendre leurs ailes,
Et de voler par dévotion,
Les magnifiques rivages,
Que les rêves et les désirs embrasent.
 
Dans sa chambre, son lit, c’est le bateau,
Et tous les soirs, il rame pour s’évader,
Dans ses eaux limpides et profondes,
De cette immense étendue d’azur bleu pastel,
Où son âme est claire comme le cristal.
Ses yeux bleus reflètent cet horizon d’évasion,
Par cette mer tant désirée.

Et moi ? Je rêve de prendre un bateau,
Dans l’espoir de le rejoindre,
De naviguer dans l’eau salée,
De ses magnifiques yeux bleus,
Puis d’habiter sur une belle île,
Dans l’océan de son âme,
Et de nager dans l’océan de son amour.

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07_sans_sens


Le miroir se brise,
La glace se teinte,
Les couleurs se grisent,
Sous le pinceau du peintre.
 
Le mur de pierre se hisse,
Tel un drapeau dans le ciel,
Et la pierre polit se lisse,
Par le sculpteur rebelle.
 
Le captif s’évade au travers de ses barreaux,
Et longe sa course tempérée,
Et les hommes de lois alertés,
Poursuivent un fauve en vieux os.
 
La craie s’écroule de la falaise,
L’écolier griffonne sur l’ardoise,
Le sportif tumultueux s’affaisse,
Au parterre poussiéreux d’où il se place.
 
Monsieur l’orage frappe à sa porte,
Et vole la banque de la demeure,
L’azur heurte les plis du manteau qu’il porte,
Et tombe de haut les billets de la maison à l’heure.
 
Le muet cape la parole de sa bouche,
Ses lèvres gercées camouflent ses mots,
Le sourire monte aux oreilles qui se touchent,
Et les dents sourient à l’enfant du berceau.
 
La main compétitive généreuse sur le papier,
Jaillissent du volcan les mots en flamme,
Et crachent en couleurs sur les photos glacées,
Le portrait séduisant du voyageur d’âme.
 
 
Ne couche pas sur l’horizon ton désespoir,
Ne rentre pas dans l’abîme du vertical,
Ne creuse pas la tombe à l’effigie de ton miroir,
Ne souffre pas de la bougie qui allume ton mal.
 
Consume ta vie à petit feu follet,
Dresse le bilan du feu artificiel de tes émotions,
Ne change pas le portrait d’alouette du miroir aux volets,
Mais ouvre les bras de la porte du soleil aux mille rayons.
 
Ne cherche pas les rides sur tes joues,
Ne coiffe pas la perruque de ton égo,
Ne farfouille pas l’ivresse qui rend fou,
Et n’assombrit pas l’écume des larmes en flots.
 
Va, par le sentier innocent des rêves,
Jonche ta route le long de la grève,
Mange tes désirs, les soupirs et crève,
L’abcès fluorescent du mal de ta sève.

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08_souviens_toi

Souviens-toi de ton enfance, 
riche en émotions, en sensations, 
en joies, en peines et en amours.
Souviens-toi de ton père, de ta mère,
De ta famille et de tes amis.
Souviens-toi de tes grosses larmes,
Lorsque tu étais petit enfant,
Pour un simple jouet cassé.
Souviens-toi de la première caresse,
Et de ton premier baiser,
Lorsque tu étais amoureux.
 
Souviens-toi qu’en ce bas monde,
Le bien et le mal se côtoient,
Souviens-toi du mal reçu,
Mais aussi donné.
 
Souviens-toi de la nature,
Des arbres, des fleurs, des parfums,
Et tout ce qui embellit ton âme.
Souviens-toi de ton premier poème,
Pour ton premier amour.
Souviens-toi aussi,
De ton premier chagrin d’amour,
Et de ces flots de larmes,
Tant versées et qui en ont fait un cœur meurtri.
 
Souviens-toi de ta première escapade,
Où tu fuyais à toutes jambes dans la nature,
Quand les cours sont plus faciles,
Sans école et sans instituteur,
Mais que la liberté enrichit l’âme.
Souviens-toi de ta petite cabane,
Au fin fond d’un ravin,
Pas très loin d’une colline.
Souviens-toi de tes éclats de rire,
Lorsque tu étais encore enfant, 

Mais aussi de tes premières colères.
Souviens-toi de tes animaux,
Quand lorsque tu étais un jeune mouflet,
Vous jouiez ensemble dans cette,
Merveilleuse campagne où les griffes,
De l’animal sont les empreintes de l’amitié.
 
Souviens-toi de l’accident mortel,
Qui a arraché la vie d’un te tes proches,
Et qui se retrouve au paradis du ciel.
 
Souviens-toi de la pluie,
Qui a caressé ton doux visage,
Les premières neiges qui ont bercé,
Tes tendres doux hivers.
Souviens-toi, quand chaque année,
Tu mettais tes petits souliers,
Près de la petite cheminée et que,
Le gentil père Noël t’apportait,
Des jolis cadeaux sous le merveilleux sapin,
Par le biais d’une cheminée noire de charbon.
 
Souviens-toi de ces longs hivers,
Passés à la maison et à l’école,
Derrière les froids carreaux et mélancolique,
A regarder un ciel triste et gris,
Quand le soleil était absent,
Du cœur et de l’âme.
 
Souviens-toi de ces beaux printemps,
Quand les arbres bourgeonnent,
Quand les merveilleux oiseaux,
Chantent dans ces espaces infinis,
Où tu courrais gaiement en culottes courtes,
Pour les attraper, mais il te manquait,
L’essentiel, les ailes à ton dos.
 
Souviens-toi de ces personnes âgées,
Qui sur leurs genoux t’ont tant porté,
T’ont tant aimé et tant protégé.
 
Souviens-toi, des beaux jours d’été,
Où en maillot de bain,
Tu étais sur la plage,
A courir après le ballon,
Et à faire des ronds dans l’eau.
Souviens-toi aussi, des balades,
Près des ruisseaux et de ces fruits mûrs,
Cueillis sur les branches d’arbres,
Et mangé à toute hâte.
Souviens-toi de ces belles journées,
Du mois d’octobre où toutes les feuilles,
Jaunes des arbres tombées à terre,
Mortes pour avoir peu vécues,
Et qui décorent les pavés,
Par des couleurs tristes et fanées,
Et ces arbres dénudés,
Ont perdu le charme d’antan.
 
Souviens-toi également,
De ce vent de novembre,
Qui déracine certains arbres,
Qui fait claquer les volets,
Qui emporte tout sur son passage,
Qui met en colère la mer,
Et qui hurle comme les loups.
Souviens-toi de ces pluies torrentielles,
Qui fait grossir les rivières, les ruisseaux et les fleuves,
Qui inondent tout sur leur passage,
Les vignes, les champs, les villages,
Les maisons, les fermes et les prairies.
Et le pauvre paysan, pleurera sa culture anéantie.
 
Souviens-toi, de Celui qui a apporté,
L’amour en ce bas monde,
Et qui l’a offert à son prochain.
 
Souviens-toi, de ces nuits nocturnes,
Où l’imaginaire prend vie,
Dans ton esprit pour s’évader,
Quelques petites heures.
Mais le petit matin, le réel évanouira,
Peu à peu le souvenir de tendres et beaux rêves.
 
Souviens-toi, donne parce que tu as reçu,
Aime, parce que l’on t’a aimé,
Offre toi aussi à ton tour,

Tout ce que la vie t’a permis de recevoir tans ta vie.
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 09_l_automne

Fleurs d’automne,
Que vous arrivent-ils ?
Vos parfums n’émettent plus,
Vos senteurs si délicates et si subtiles,
Ne font plus frissonner mes narines,
Et n’enivrent plus mon âme.
Vos pétales pâlissent,
Et vos couleurs si belles d’antan,
Frissonnent au soleil,
Qui lui, las de chauffer,
Se retire tout doucement,
De la Terre.
 
Et vous, arbres centenaires,
Que se passe-t-il ?
Vos feuilles jaunes dorées,
Feuilles mortes fanées,
Feuilles flottantes,
Feuilles tombantes,
Sur les pavés,
D’un printemps fané.
 
Ciel nuageux aux couleurs fades,
Le jour se retire peu à peu,
Et la nuit assombrit le jour disparu.
Le raisin remplit dans les comportes,
Cueillit par des vendangeurs travailleurs,
Ou bien mangé à toute hâte,
Par l’éternel solitaire promeneur.
 
L’oiseau sur la branche s’est tu,
Il sait que la saison morte est toute proche,
Et que le froid intense ne pardonne pas.
La brume, le brouillard, le gel, la neige et la glace,
 
Seront ces ennemis, oh petit oiseau.

L’eau des ruisseaux, des rivières et desmers,
Se sont beaucoup rafraîchit,
Les bateaux rentrent plus tôt sur les quais,
Et les écoles sont déjà remplies d’écoliers.
 
Déjà, dans les bois,
On ramasse les belles châtaignes,
Tombées à terre et,
Dans quelques jours,
On fêtera la fête de tous les Saints,
Et celle de nos si chers disparus.
 
Et le vent de novembre,
Si cher à Emile Verhaeren,
Soufflera dans toutes les campagnes,
Balaiera les feuilles mortes fanées,
Et les emportera au-delà des plaines,
Et l’écho le transmettra à la montagne.
 
L’hiver sera donc là, sec, rude et froid.
Et le vent encore chaud d’automne,
Soufflera comme une brise dans mon âme,
Et réchauffera tout mon corps,
Jusqu’au prochain printemps.
bas_de_page 10_pardonne-moi

Pardonne-moi du mal que je t’ai occasionné,
Pardonne-moi une souffrance point méritée,
Pardonne mon geste et mon acte infortunés,
Pardonne-moi de m’être violemment emporté,
Pardonne-moi la fragilité qui est mienne,
Pardonne mon comportement, je l’avoue pas très fin,
Dû aux expériences de l’existence.
Pardonne-moi au nom de notre amitié et de Lui.

 

Ne me laisse pas dans les ténèbres de l’oubli,
Pardonne-moi, si tu es encore un ami.
Ne laisse pas trop longtemps,
Couler les larmes de mes yeux,
Pour les transformer en un désert,
Où naîtrait en moi un espoir facétieux.
Ne me laisse pas dans la tourmente,
Ne me laisse pas comme refuge,
Une trop longue attente.
Je sais la souffrance que tu endures,
D’une amitié transformée en déchirure.
 
Encourage ton âme d’avoir la force nécessaire,
Encourage ton cœur pour obtenir,
La clémence d’une amitié sincère.
Je sais que la douleur est méprisable,
Et l’amitié brisée plus redoutable.
Mets tes larmes et les maux sur le papier,
Entrevois la réconciliation par des gestes tendres,
Et d’un esprit enfin libéré.
Libère ton cœur d’une entrailles profonde,
Et cicatrise-le, par notre amitié féconde.
 
Je promets à ton cœur et à ton esprit,
De te protéger et d’être toujours ton ami,
De te respecter plus que jamais,
Pour mieux encore t’apprécier,
Et pour être toujours fidèle à tes côtés.
 
Nous serons bientôt réconciliés,
Je serai pour toi, l’ami, l’amant et le frère sans t’étouffer.
Le temps quant à lui, cicatrisera nos blessures,
Si tu me pardonnes, par un geste tendre pour un meilleur futur.

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