la_poesie_cristalline_de_l_ame
roger_2

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Ce titre ne m’appartient nullement. C'est le titre d'un ouvrage
très spirituel dont son auteur s'appelle ORIA.
Il m’a inspiré pour écrire ce texte. Oria est d'origine
ariégeoise et a aussi publié un très merveilleux ouvrage qui
s'intitule "L'évangile de la Colombe"
Je vous conseille vivement de vous le procurer.


01_la_paix_est_mon_royaume

La paix est mon royaume,
Elle possède la plus belle couronne,
Que nul ne peut contempler.
Elle est mon plus beau jardin céleste,


Elle est mon plus grand ciel bleu immense,

Elle est mon cœur
, elle est mon soleil,
Qui éclaire mon palais d’azur.
 
Elle est mon temple où se loge mon âme,
Elle est encore, mon ciel de paradis blanc,
Ma foi intérieure et mon coffre d’amour.
Elle a la clé de ce temple,
Et elle en possède toute sa richesse,
Et je ne suis jamais pauvre d’elle.
 
Elle est mon bijou, elle est mon espérance,
Elle est ma lumière, elle est mon oiseau bleu,
Celui qui a bercé ma tendre enfance.
 
Je suis la cage, elle est l’oiseau,
Je suis le ciel, elle est le soleil,
Je suis la nuit, elle est les étoiles,
Je suis le chemin et elle chante pour mon âme.
 
Oh ! Paix, colombe esprit,
Toi ma reine, toi mon royaume,
Où est ta couronne de diamant ?
Cet amour fraternel exceptionnel,
Ce magnifique diadème éternel.
 
Oh ! Paix, colombe parmi les colombes,
Tu me protèges de l’ombre,
Et du grand mal de ce monde.

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02_la_vallee_des_fleurs

La vallée végétaline aux couleurs éclatantes,
Parfume l’horizon d’une odeur enivrante,
Le baume exhale aux narines chatoyantes,
Une exaltation et une ivresse d’âme envoûtantes.
 
La vallée se délecte de ces nectars fragiles,
Par des petits êtres exquis et dociles.
L’odorat parle au grand Esprit des îles,
Et le vent embaume la vallée des senteurs subtiles.
 
La vallée est une grande amie de la nature,
Elle parle aux arbres, aux buissons et aux fleurs.
Et les oiseaux tissent leur belle mélodie du cœur,
Pour l’offrir aux hommes passionnés de l’aventure.
 
La pluie des nuages est bienfaitrice pour la vallée,
Le soleil épanouit un ciel d’été enchanté,
Le vent joue avec les graines de la semence,
L’hiver fige le temps par des neiges rosées,
Le printemps fertilise son amie depuis l’enfance,
Et l’automne flétrit les prairies désenchantées.

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03_la_lune_pleut_des_rayons

La lune pleut des rayons d’argents lumineux,
Les vitres se larmoient de pluie venue du ciel,
Les yeux mi-clos, mes illusions craquellent,
Le masque tombe, le visage est affreux.
 
Le miroir est brisé et la flamme me consume,
Je me brûle de la glace ardente de mon effigie,
D’une image aux reflets sombre qui jaillit,
D’un inconscient poussiéreux qui tombe en sciure.
 
L’image flotte et cruel est le désespoir,
L’image sombre dans la lumière blanche,
Et brillent les couleurs tôt ou tard,
D’un arc-en-ciel prometteur qui se penche.
 
La vie ravie l’image qui danse,
Dans le rayons lumineux, de la lumière.
La lune se pâme dans les neiges étoilées,
Des rayons d’argents qui s’élancent,
Comme des ailes aux couleurs claires,
D’un nouvel horizon d’une lune bien argentée.
 
Le ciel est calme et les étoiles brillent,
Les oiseaux des étoiles parfument mon âme,
La lune enchante mon cœur qui scintille,
Dans la nuit comme un soleil d’une pure flamme.
 
La lune pleut des rayons d’argents lumineux,
Sur une grande Terre endormie,
Et berce l’homme de son humanité.
Les rêves ne peuvent que le rendre heureux,
A l’aube d’une ère qui s’ouvre à lui,
Le rayon de lune en cristal illuminera son sentier.

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04_cueille_l_existence

Cueille les rayons des milles étoiles,
Secoue le prunier de la connaissance,
Délecte-toi des fruits de l’arbre de vie,
Et enrichis-toi par le corps d’une belle semence.
Fais grandir ton âme au-delà des étoiles,
Et oxygène-là par des paysages où la lumière luit.
 
Fertilise le bonheur aux allumettes,
Allume le feu de ton être intérieur,
Et devient la fleur d’un monde inconnu.
Cours sur les prairies aux couleurs champêtres,
Cueille ta destinée comme des roses sans pleurs,
Et ouvre-toi à la vie par ton existence les bras tendus.
 
Reçois la lumière qui pleut enfin en toi,
Le tourbillon écarlate chavire les épreuves,
Et s’échouent dans l’ombre de la lumière.
Des naufragés de l’ombre sombrent dans l’aura,
D’une planète du système solaire,
Et se revêtent d’un corps, pour une vie neuve.
 
Ainsi va la vie, ainsi va le temps et se poursuit dans l’espace,
Cueillir le temps, cueillir le vent, cueillir les âmes,
C’est cueillir l’impalpable bouquet d’un autre monde.
Cueille le merveilleux sourire du bonheur qui passe.


Cueille les joies d’un enfant emporté dans sa ronde,
Cueille l’amour des elfes et de la nature qui se pâment,
Et dépose ce magnifique trésor dans le cœur de ton âme.
 
Cueille le jour et cueille la nuit de ton existence,
Cueille l’eau pour nourrir le sable du désert,
Cueille les fruits des arbres pour nourrir le mendiant,
Cueille le rayon du soleil pour éclairer l’étoile de la chance,
Cueille les roses de l’arc-en-ciel pour en faire,
Le plus beau des bouquets de diamants.
 
Accueille ce que la vie t’offre en guise de bagage,
Accueille ce beau miroir magique comme bouclier,
Et accueille dès à présent ce sol terrestre qui te porte.
Construit ta maison de ta vie, page après page,
Déchire l’ombre qui tapisse l’horizon du ciel bleuté,
Et parle d’amour et de vie, pour que le ciel te porte,
Au-delà du temps, au-delà de l’espace et au-delà de l’éternité !

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05_les_ciseaux_des_larmes

Les ciseaux du découpage du puzzle,
Cartonne l’image du papier transparent,
Les photos collées disparaissent toutes seules,
Sous des lames croisées sans coulées de sang.
 
Les personnages instantanés broyés par les lames,
Ne souffrent nullement de cette atrocité,
Mais de beaux yeux marrons haut perchés,
Tombe une pluie cristalline en fine lame.
 
Le monde ne se souci guère du mal qui ronge,
Un être en proie à ses propres démons.
Il n’en a que faire, il se convie à ses mensonges,
Dont il se glorifie la pense de ses propres opinions.
 
La vérité, n’aurait-elle pas de vertu ?
Ne serait-elle pas le carton vert de l’espérance ?
Quoi de plus normal pour la pensée que de se montrer nue,
Pour l’offrir au monde, des mots éventrés que l’on pensent ?
 
Mais les ciseaux ne coupent que des images glacées,
Des personnages stériles, sans vies et jaunies par le temps.
Les mots et les phrases restent un peu oubliés,
Et rangés dans des tiroirs où la mémoire scelle le temps.

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06_l_aurore


A l’horizon, des couleurs hétériques se confondent,
Des tableaux magiques s’offrent en harmonies,
Du rouge et du jaune dominent une partie du monde,
Et le spectacle grandiose se renouvelle à l’infini.
 
Notre étoile le soleil, se lève au petit jour,
Et réveille tout doucement la nature.
Des yeux écarquillés entrevoient la lumière,
Et entre dans les logis aux feuillages sûrs.
La toilette de chacun aux pattes de velours,
Est le rituel pour une belle journée entière.
 
Voir enfin couler les flots de l’espérance,
Dans les rivières des fleurs sauvages,
Où naquirent les brumes claires.
Avoir soif d’ivresse pour la musique et la danse,
On bouge son corps avec force et rage,
Jusqu’au petit matin près d’une clairière.
 
Quand le soleil disparaît et que le ciel s’éclaire,
Des couleurs magnifiques s’opèrent dans l’atmosphère.
Bientôt le jour fera place à la nocturne nuit,
Les animaux retourneront dans leur petit logis,
Et refermeront à nouveau, leurs petites paupières.
Les étoiles scintillent au fin fond de l’Univers,
La nuit est douce, tendre, gentille et fière,
Et la lumière blanche pleuvra sur tous les êtres.

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07_le_langage_des_fleurs

Leurs senteurs embaument les prairies et l’atmosphère,
Leurs couleurs éclatantes s’harmonisent avec la verte végétation,
Le soleil et la pluie sont la rosée enchanteresse de lumière,
Et les oiseaux caressent les doux pétales de leurs douces chansons.
 
Les fleurs sont les amies des hommes,
Comme les chats, les chiens ou encore les lapins.
Elles nous parlent et s’offrent par leurs baumes,
Pour attirer notre âme dans leur monde serein.
 
Nulle haine, nulle violence, nulle méchanceté,
Ce n’est qu’un monde paisible de couleurs, de senteurs,
De délicatesse, de finesse, d’attention et de subtilité,
Où mon amie la rose est une grande amie de bonheur.
 
Mimosa,
Tu parfumes l’essence de mon âme.
Rose,
Tu es bienfaitrice pour mes corps subtils.
Violette,
Tu exhales les printemps de mon enfance.
 
Les amies nos fleurs, nous disent je t’aime par leur présence,
Elles caressent nos mornes vies par leurs essences,
Elles guérissent nos peurs et toutes nos émotions,
Et par leurs senteurs elles s’offrent à l’unisson à l’Homme.
Les près chantent les louanges de senteurs subtiles,
La brise protège ces êtres petits et fragiles,
Les arbres florissants, épousent ces petites merveilles,
Et la blanche colombe, apporte une touche fine de blancheur.
 
Muguet,
Tu m’offres ton merveilleux ravissement,

Lilas,
Tu ouvres les doux pétales de mon cœur.
Hortensia,
Tu ôtes le chagrin de ma désespérance.
Œillets et bleuets,
Vous m’ouvrez à la vie par vos si belles couleurs.
 
Fleurs de l’amour, fleurs de la vie, fleurs de l’espérance,
Vous ruisselez d’effluve telle une rivière en abondance,
Pour chasser définitivement, de toute mon arrogance.

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08_le_ciel_de_l_azur

Le ciel pâlit,
L’espoir se lève,
L’ombre grossit,
L’homme se relève.
 
La lumière jaillit,
De la paix du ciel,
Et l’ombre rougit,
D’une lueur nouvelle.
 
Les sentiers battus, épousent les pas du passé,
L’homme venu par là, s’est foulé, s’est brisé, s’est blessé.
Son sang cèle les briques roses de sa maison,
De son immense château d’égo, sa seule grande prison.
 
Coule l’eau en abondance,
D’une fontaine inconnue,
Sors de moi toute violence,
Qui se dissout dans l’azur.
 
Les belles violettes des printemps oubliés,
Renaissent à la grande saison de mes amours,
Les mimosas aux boulettes jaunes fanées,
Cristallisent un bonheur asséché de larmes pour toujours.

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08_les_yeux_de_la_misere

La famine, la maladie, la misère qui sont toujours d’actualités
dans notre monde et contradictoires avec des pays trop riches.

Un soleil de plomb écrasant,
Par un ciel toujours clair,
Et un silence plus que pesant,
Car, ici se meurt des enfants de misère.
Des grands yeux noirs demandent,
Car, les bras et les mains sont tombés,
Plus de larmes en offrandes,
Mais des enfants et des vieillards délaissés.
 
La misère côtoie la maladie,
La maladie côtoie la mort,
L’égoïsme emporte l’oublie,
Pour laisser ici le mauvais sort.
Pas facile de voir l’insoutenable,
Pas facile de creuser si tôt sa tombe,
Et c’est toujours plus que regrettable,
De ne rien faire face à l’hécatombe.
 
Leur corps squelettique comme des baguettes,
On a peine à voir leur détresse,
La famine ronge et tue comme la peste,
Ces être fragiles comme des chiens sans laisse.
Les larmes ne sont plus utiles,
Pas même pour arroser le désert,
Leur vie est si fragile,
Que se meurent même les prières.
 
De loin, des tendres yeux nous regardent,
Nous sollicitent et nous supplient,
Mais notre prison d’égoïsme nous garde,
Ficelé comme des détenus sans sursis.
 
Civilisation moderne,
Emmenez la nourriture en abondance,
D’où coule votre seule et grande richesse,
N’ayez plus votre cœur terne,
Verdissez de pâturage leur sol d’espérance,
Afin d’appauvrir enfin la sècheresse.
 
Non, ne muez plus devant des écrans factices,
D’où pullulent vos tendres sottises grossières,
Réveillez-vous par des attitudes responsables et libératrices,
Et sauvez enfin, là-bas, la très grande famine de misère.

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coeur


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