La paix
conduit à la
félicité, à la sagesse,
Au respect
et à la gloire de l’amour.
Elle est la compassion, la
sagesse et la liberté.
Elle est une amie pour les
hommes d’ici bas,
Qui s’ils s’habillent d’elle par ses
ailes légères,
Peuvent devenir comme des dieux sur cette Terre.
Mais l’amertume, l’angoisse ou le
désespoir,
Amenuisent l’esprit fragile de l’homme,
Le perturbe et le divise dans son individualité.
Il s’oublie dans sa mémoire bancale,
Il se réfugie dans ses pauvres mensonges,
Qui l’entretiennent dans sa propre dualité.
Et le conduit au néfaste, au conflit, au funeste,
A l’incertitude et bien sûr à la guerre
et à la mort.
La paix est délivrance, et résurgence de par son
âme.
Le pardon sera sa grande reconnaissance,
La joie sera pour lui, l’éternelle jeunesse,
Qui l’élèvera vers les cieux
étoilés,
Et le conduira vivement vers la félicité.
L’amour enfin sera son authentique refuge éternel,
Sa véritable demeure, un véritable habitacle,
La gloire de toutes les gloires,
Vaincues le sommet de tous les sommets épineux.
Et le songe de l’ange s’unira,
Au rêve de la vie une.
Oh ! Gloire à toi la paix !

Les
souliers élastiques
saboteux,
Inclilent la Terre vers son central.
Le chemin brumeux, étroit et boueux,
Allume la chandelle vers l’étroit horizontal.
La flamme vacille, mais la lumière luit,
Au creux de l’ombre improvisée.
Le parfum subtil sort de son lit,
Vers la flamme blanche que l’esprit a allumé.
Une fine odeur embaume le sourire jusqu’aux lèvres,
Un tableau esquisse un portrait d’un peintre
dénaturé,
Oublié, mais dont jaillit les couleurs qu’il a
créé,
Sur une palette où danse l’orgueil de sa
fièvre.
Ne changez point la mesure ni le rythme,
Car la cadence des couleurs se mouvoient sans cesse,
Au regard farouche présomptueux de celui qui mime,
Le portrait fluorescent que la tendre vie caresse.
Oh ! je sais le fardeau que vous portez sur vos
épaules,
Mais je ne puis me fourvoyer ni endosser votre rôle.
Mais regardez vers l’avant qui je vois se bouscule,
Sur l’estrade prenante, je vois votre sommet bien ridicule.
Le crâne chauve dont la sagesse s’émeut,
Porte le grand manteau de l’ami du moine,
Vers le déclin de l’oublie qui chavire dans le
creux,
De la vague d’une mer déchantée sans
vanne.

Le
maçon moissonne les
maisons,
En sculptant le sable du ciment.
Il façonne par le vent qui creuse le sillon,
La forme désirée qu’il a dans le sang.
Ne perdez pas la boule cher Maître,
Du travail qui vous harasse depuis longtemps.
Et qui vous turlupine des cheveux de votre tête,
Au sommet du crâne naît point de sentiments.
Oh ! Je sais, le verbe adoucit l’ombre de la lune,
Que l’étoile du jardin n’ombrage
nullement.
Et verdit au fil du temps, le secret noir qui ondule,
La courbe manipulée par la pensée du moment.
Ne vous arrive-t-il pas de secréter la force obscure,
Qui se jette dans les parois de la grotte oubliée ?
Oublieriez-vous les blés murs chavirant dans les
contrées,
Pour escorter la mémoire fatale de
l’année de l’azur ?
Je vois que vous ne saisissez point l’amertume condamnable,
De la parole muette sous le secret dans la gueule du volcan.
Pourtant, les filets de la mémoire vous sont redoutables,
Alors ne perdez pas le courage qui se loge dans le rang.
La lumière escamote l’interrupteur de
l’ouvrage,
La laine se faufile au cœur du paradis céleste,
Chassant le courant électrique dans la vue de
l’âge,
Et se meurt tragiquement le rideau funeste.
Ne
craignez point l’encre
de la craie sur la falaise,
Elle ondoie la courbe nette d’un seul jet, par un geste,
Elle tapisse l’auréole bleuté au
grès du souvenir fadaise,
Et inspire l’air émouvant dans le jardin des
mémoires célestes.
La béquille bancale coupe le robinet de l’eau de
vie,
Et chancelle la nappe du buffet de la maison.
Mais la grande chandelle sur le tapis de l’horizon,
Vacille l’avenir que le jour a tant d’ennuis.
Mais l’aube du temps soulève le poids fascinant,
Elle orgueilleuse le rapace qui chavire dans le ciel,
Et trépasse la mort sournoise et lente du rire
mécréant,
Par l’espace obscurcit noir de cet immense jaune soleil.
Mais l’eau frémit des bulles
d’où s’échappe le doux rire,
Des enfants disparus dans l’agonie d’un grand ciel.
Mais des chevaux volent sur le rivage de l’avenir,
Que caressent des crinières blanches d’un doux
fiel.
Mon ami, ne mesure point le temps de l’horloge,
D’une montre ou d’un réveil lorsque le
temps s’égraine.
Effeuille l’amitié par sa dorsale parure
qui se forge,
Et vient voir la mousse où la grenouille a posée
sa treille.
Viens, dans le creux de l’oreille où se mouvoient
sans cesse,
Les battements de cils où la cire a formée
l’Homme.
Et dont le masque a fondu la forme dont la voix raisonne,
Et que l’écho répète dans le
sillon de l’amertume tristesse.


Le
poète, est le penseur
de l’âme.
Il pense l’avenir de la société,
Il érige ses idées sur le papier blanc vierge,
Et il communique aux autres son grand savoir.
Le penseur de l’âme,
Guérit les maux par les mots de son cœur,
Il parle aux hommes comme il parle aux étoiles,
Et s’incline de sa tête pour saluer les
âmes.
Il est le maître de sa pleine spiritualité,
Il est l’essence de sa belle vie divine,
Et il communie à l’âme du monde.
Le penseur de l’âme,
Est épris de liberté de joie et d’amour.
Il répond à l’appel de la vie
présente,
Il chante sa louange et il dispense,
Le bel espoir du monde par son optimisme.
Par ses pensées positives, il panse les blessures,
Et cicatrise les plaies qui ravivent le mal.
Oui, le poète est le penseur de l’âme,
Il épanche ses vers que lui dicte son cœur,
Et il transmet l’amour de sa belle âme,
A qui veut bien l’entendre et le comprendre.
Le poète est le penseur de l’âme de la
philosophie,
Il est le grand ami de la sagesse des anciens,
Et il glorifie la joie des dauphins dans l’Homme.

Les rayons
du Soleil,
Illuminent ma mémoire
éthérée.
Surgit alors du grand ciel,
Un oiseau épris d’espace et de liberté.
Par son corps, il offre généreusement sa plume,
A son fidèle protéger pour y verser ses vers.
Alors s’efface le brouillard et la brume,
Pour laisser place à l’écran de verre.
La mémoire ne se mesure point à l’image
de l’aube,
Mais elle se faufile avant que l’esprit ne se
dérobe.
Alors brille l’éclat de diamant lumineux de feu,
Avant que la cendre grise ne se rallume peu à peu.
Mais l’esprit forgé du créateur du haut
céleste,
Ravive la muette flamme et ardente qui se brise,
Sur la paroi vitrée de l’argile modelée
et désuète,
D’un vent chaud caressant sans qu’il amenuise.
Le soulier de satin vêtu d’or,
Bouscule le lourd métal argenté,
Dans l’orifice sournois qui dort,
Sous la passerelle légèrement ondulé.
Le sommeil fugace fuit le rêve,
La lune pâle chasse les marées,
Le dormeur fugitif commence sa trêve,
Vers l’oublie de sa mémoire
étayée.
La lame
farouche encercle l’ennui,
Pour maîtriser la porte entr’ouverte de
l’avenir.
Le refuge de l’ouverture embrasse le pli,
Qui froisse l’amertume du sommet sans rien dire.
Rien n’égale la justice enfin qui
s’ouvre à lui,
Car le parquet géant porte les pas des souliers.
Des traces roulent sur le chagrin de l’ombre du tapis,
Le remède euphorisant qui soulève la
poussière du palier.
Oh ! Vous voyiez bien que le mur endosse,
Le toit lourd et mort de l’horizon mural.
Mais la prison encadre les barreaux des gosses,
Qui jouent aux yeux tendres dans l’ombre du mal.
Ne pleurez pas le sombre sort qui court sur le gazon,
Car la porte morte n’ouvre pas les yeux ronds.
Mais le regard fugace clos des images sans raison,
Et effleure le bouquet dégarnit du meurtre avec passion.
Le temps figé n’a guère
l’espoir de renaître dans ce monde,
Il clos la vie sur la bouche des passions endormies.
Alors renaît des cendres dans le sablier où creuse
l’onde,
Qui encercle la mémoire déjà
oubliée sur le plafond jauni.
La berceuse que chante la brise des étoiles aux humains,
Apporte l’espérance vagabonde dans le tourbillon
étourdit.
Mais se meurt l’ennui dans l’astre au reflet
certain,
Par la paresse qui éclate au beau milieu de la nuit.

Sur le
quai de la rivière
aux pétales d’essence de fleurs,
Des mousses tendres égrainent le temps qui germe.
Pleure les larmes des grenouilles aux multiples senteurs,
Où se réjouit le lézard nocturne
frémissant dans l’herbe.
Le mâle batracien s’émeut de la nuit
fort agréable,
Et donne de la voix au décor qui
s’étend dans la nuit,
Par sa mélodie amoureuse d’un concert profitable,
Pour l’entendement par des sons du secret de la vie.
Ne mêlons point le sarcasme des tendres prairies,
Que raffolent tant les sources et les rivières.
Ne jetons pas la mousson avant qu’elle soit fleurit,
Dans le jardin secret où se cache des clairières.
L’ombre des nuages n’arrose point la verdure,
Il voile le ciel pour abriter l’univers des
étoiles.
Mais le chant sacret de la rose du cristal,
Sonde l’eau dissimulée dans la racine de la
blessure.
Alors, s’épanche les vers du sang rouge meurtris,
Et s’étreint un parfum en guise
d’amitié.
Mais la fleur rougit devant l’aube de
l’unité,
Et s’éternise le sourire d’un chant
rebelle parti.
Le feu obscur déchire l’ombre du grenier de papier,
Mais le bois craquelle par les braises ardentes.
Le refuge ne porte plus les cartons des souliers,
Dans la poussière du sable où se fige la lourde
charpente.
Il
n’a point d’aile,
Comme il n' a point de plume,
Mais un amour immense et rebelle,
Pour chasser les ombres et les brumes,
Au service d’une âme parfois rebelle,
Il offre sa vie pour qu’elle ait un sens.
Il est la caresse de la joie éternelle,
Il est l'ange de l'amour qui a du bon sens.
Il est l’esprit de la guidance,
Et il aime plus que jamais,
Son protéger à qui en permanence,
L’aime et le guide pour mieux le protéger.
C’est un ange bien au-dessus de
l’auréole,
Qui propulse toutes ses pensées amoureuses.
Mais l’humain reste sourd, l’ignore et batifole,
Et au petit jour s’est diluée une phrase heureuse.
« Avance mon ami, mon
protéger, dans l’existence,
Evolue, grandis et écoute tes belles
intuitions.
Car j’ai imprégné mon
amour dans le flux de ta conscience,
Et écoute le hasard pour que son reflet
t’apporte sa moisson.
Mais l’ange peut baisser les yeux,
Si son protéger emprunte le chemin opposé.
Alors s’éloigne une âme
bientôt égarée des cieux,
D’une longue vie à vivre qu’elle
n’aura point osée.
L’ange tendra sa main en vu de reprendre son enfant,
Son protéger et de le prendre enfin sur son
épaule.
Le sommeil est l’espoir de deux âmes aimantes,
Qui se retrouvent un instant, pour jouer un autre rôle.

Jadis, il
naviguait sur
les flots aux cris des mouettes,
Et des voix fortes masculines, volaient en éclats,
Au-dessus de son unique mât,
Et l’écume de l’océan a
jeté sa silhouette.
Le sable de la plage est sa sépulture,
Il a vécu, soupiré puis rendu son âme.
Elle chante pour les marins en déchirures,
Où se moquent les sourires escamotés des femmes.
L’épave squelettique est là, inerte et
sans vie,
Se faisant lécher par les rayons du soleil.
Le vent chasse la mémoire de son unique souvenir,
Dans les méandres de l’immense océan de
sel.
Les passants sont rares et enjambent des débris de bois,
Le long du quai de sable de la plage abandonnée.
Les cris des mouettes ravivent sa belle mémoire,
D’une longue vie sur d’émouvantes eaux
au-delà des contrées.
L’épave morte ne porte guère le signe
de la croix,
Sur sa coque émoussée où
l’usure a dépeint sa couleur.
Mais les marins tanguent maintenant dans l’au-delà,
Et se remémorent le souvenir d’antan
d’un lourd labeur.

Ne
pâlit pas sur le reflet
de l’eau claire,
Apporte le limpide breuvage aux lèvres,
Pour y voir la macabre danse du désert,
De la vie retirée ou d’une absence sans
trêve.
Regarde l’image dans le miroir de l’eau,
Vois le sortilège qui se mouvoie telle une danse,
Scrute les étoiles dans le reflet des apparences,
Au péril de t’y noyer mais ne ressemble pas
à un sot.
Le miroir de l’eau est le songe de l’âme
qui pense,
Elle bannit les apparences pour appeler l’authentique.
Alors fleurit un ciel bleu qui frôle l’immense
De l’océan où tangue le vertige
éperdu de l’égocentrique.
Dis, que fais-tu de tes larmes qui suintent ton visage ?
Dis, quand boiras-tu à la fontaine de jouvence ?
Crois-tu que le ciel se cache dans les nuages ?
Dis, sont-ce tes oreilles qui à la place du cerveau
pensent ?
Dis, où crois-tu que se cache le reflet de ton
âme ?
Dans tes apparences, dans ton égo ou dans ton
mensonge ?
Et l’intelligence, dis, n’est-elle pas une fine
lame,
Pour disséquer le non utile, que le mal en toi
ronge ?
Je sais, le reflet contraint de voir le poisson dans l’eau,
Qui se joue du pêcheur en dansant de ses nageoires.
Mais le reflet obstrue le regard qui tangue de haut,
Et le vertige se ramasse dans le filet d’une passoire.



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